Qui Nous Sommes

Structure associative transnationale née le 08 juin 2001 à Monrovia et fédérant environ 70 organisations féminines de la société civile répandue sur quatre pays de l’Afrique de l’ouest : La Sierra Léone ; le Libéria ; la Guinée- Conakry ; la Côte d’Ivoire.

L’espace géographique couvert par l’ONG renvoit à un ensemble diplomatique crée en 1973 et connu en Afrique de l’Ouest sous le nom de l’Union du Fleuve Mano (UFM) ou Mano River Union (MRU) en anglais.

Efficacité du réseau :

L’expertise du réseau et son succès repose sur son approche capitalisant sur les ressources endogènes de gestion des conflits en facilitant au maximum le dialogue et la coopération entre les protagonistes en conflit. Sont mis en avant les acteurs et mécanismes traditionnels de gestion des conflits : tribunaux coutumiers, acteurs religieux (féticheurs ; prêtresses, confrérie, etc.) ; communicateurs traditionnels (griots) ; Cette approche trouve son assise dans l’histoire des relations humaines et la connaissance des fondations des sociétés africaines permettant ainsi de construire une base durable à la résolution des différends.

Contexte de création et objet:

Contexte: La mobilisation des organisations féminines de la société civile appartenant à l’Union du Fleuve Mano s’est inscrite dans le cadre de la mutualisation des efforts politiques pour mettre fin à la violence endémique qui a émergée dans la région sur les décennies 90 et 2000. Le Libéria, la Sierra Léone et la Côte d’Ivoire ont sombré dans des conflits militaro-politiques meurtriers.

Objet: Promouvoir la participation effective des organisations féminines dans les processus de prévention, de gestion et de restauration de la paix en Afrique. Une revendication rendue légitime par le fait qu’étant les principales victimes des conflits avec leurs enfants, elles devraient être concrètement et directement impliquées dans les prises de décisions concernant ces conflits.

Réalisations majeures

Cette médiation a eu pour incidence la tenue de négociations entre États de la région et qui ont abouti à la signature d’accords de paix mettant fin officiellement de la guerre en Sierra Leone en 2002 et à l’organisation d’élections libres au Libéria.

Médiation en 2001 entre chefs d’États pour empêcher l’escalade du conflit entre le Libéria et la Guinée dont les chefs d’États, sur le pied de guerre, refusaient de participer à un sommet régional pour aplanir les différends malgré les efforts diplomatiques entrepris par la CEDEAO et l’Organisation de l’Unité Africaine. Jouant sur les différents rôles symboliques de la femme, à la fois actrice de paix et mère source de vie dans les sociétés traditionnelles ouest-africaines, les déléguées du REFMAP ont persuadé les chefs d’État à se réunir à la table de négociation. La diplomatie des femmes a réussi là où pendant des mois des médiateurs régionaux et internationaux avaient essayé en vain d’y parvenir.

– Au-delà de ces succès tangibles en matière de résolution des conflits à l’échelle internationale, les 70 organisations de femmes membres du Réseau au niveau national mènent une pluralité d’initiatives de terrain dans les quatre pays traversés par le fleuve Mano (Sierra Leone ; Liberia ; Guinée Conakry ; Côte d’Ivoire)

prix des droits de l'Homme
des Nations Unies

Ayant prix une part active dans la cessation des conflits de la région le Réseau des
Femmes de la Mano Rivers pour la Paix à reçu Assemblée Générale des Nations unies ce prestigieux prix.

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